La journée mondiale de lutte contre le sida a lieu ce mercredi 1er décembre. A l’occasion de cette journée, de nombreuses actions d’information, de prévention et de sensibilisation sont menées. Aujourd’hui 38 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. Cependant, les derniers chiffres du VIH en 2020 montrent que l’épidémie de Covid-19 a gravement handicapé le dépistage du VIH en France, ainsi que les avancées dans la recherche.
Quelles ont été les conséquences de l’épidémie de Covid-19 ?
Tout d’abord entre 2019 et 2020, le nombre de sérologie VIH a connu une baisse de 14%, le nombre de sérologies positives, une baisse de 22% et le diagnostic s’est fait plus tardivement c’est-à-dire que les diagnostics réalisés à un stade avancé de l’infection étaient plus élevés. Il y a donc eu moins de personnes testées, moins de personnes dépistées et des dépistages trop tardifs. Ces baisses ont été très marquées durant le 1er confinement.
De plus, la récolte des données épidémiologiques était également en chute car les laboratoires et les biologistes étaient monopolisés par l’épidémie de Covid-19.
Pour finir, la communauté scientifique s’est plongée dans la recherche de vaccins et de traitements contre la Covid-19 en entrainant une répercussion sur les avancées d’autres recherches notamment sur celles du VIH.
Quelles sont les nouvelles perspectives ?
Grace aux technologies, aux expertises et aux méthodes développées ces dernières années, la pandémie marque un tournant pour la recherche scientifique dans les maladies infectieuses.
Depuis le 1er janvier 2021 une nouvelle agence autonome de l’INSERM a été créée avec pour mission le financement, la coordination et l’animation de la recherche sur les maladies infectieuses (VIH/sida, hépatites virales, IST,…) et les émergences (infections respiratoires émergentes dont la Covid-19,…).
Sources :
https://www.sidaction.org/#htpage
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