Quelques jours après les attentats contre Charlie Hebdo, Celtinews annonce une augmentation de plus de 18% de la vente d’anxiolytiques et de somnifères. L’information est fortement relayée au grand public par LE FIGARO, commanditaire de ces statistiques. Quelques jours plus tard, l’Ordre des pharmaciens dément l’information en affirmant que la hausse de la consommation n’est pas liée aux attentats.

Qu’en est-il ? Celtinews analyse les informations de 4800 pharmacies représentatives du panel français. Ils ont comparé les ventes de médicaments du 7 janvier (date des attentats de Charlie Hebdo) au 13 janvier 2015 à la moyenne des 6 semaines précédentes. Bien qu’ils aient indiqué que ces données n'étaient pas "consolidées, vu le temps très court", ces résultats suivent en fait les variations habituelles de la consommation de ces médicaments. L’ordre des pharmaciens a pu étudier les données remontées par 99% des pharmacies. Leur communiqué de presse indique clairement « qu’Il n’y a pas de rebond de dispensations entre début janvier 2014 et 2015. Il n’y a pas de différence significative entre l’Ile-de-France et le reste de la France. »