De plus en plus de Français font le choix de devenir végétarien, pour diverses raisons comme la cause animale, environnementale, économique… et aussi dans le but d’améliorer leur santé mais est-ce vraiment le cas ? Une étude publiée dans le British Medical Journal ce 4 septembre dernier nous montre que le taux d’accident vasculaires cérébraux serait plus élevé chez les végétariens.

 

Comment a été réalisé cette étude ?

Cette étude a été réalisée au Royaume Uni, elle a recruté un peu plus de 48 000 participants qui ont été suivis pendant 18 ans. Les participants n’avaient pas d’antécédents de cardiopathies, de maladie cardiovasculaire ni d’accident vasculaire cérébral. Pour l’étude, ils ont été réparti en trois groupes diététiques distincts : les mangeurs de viandes (viandes et poissons), les mangeurs de poissons et les végétariens y compris les végétaliens (ni viandes, ni poissons).

 

Quels sont les résultats de cette étude ?

Les végétariens et les mangeurs de poissons ont affiché des taux inférieurs de pathologie cardiaque par rapport aux mangeurs de viande. Cependant, le taux d’accidents vasculaires cérébraux est lui plus élevé chez les végétariens par rapport aux mangeurs de viandes. Il s'agirait principalement d'accidents vasculaires cérébraux de type hémorragiques.

 

Quel est l’origine de ce risque accru d’AVC chez les végétariens ?

L’étude montre que ce risque plus élevé chez les végétariens serait dû à un déficit en vitamine B12. La vitamine B12 est une vitamine qui a une incidence importante sur l’équilibre du système nerveux.

Lors de leur étude, les scientifiques ont mis en évidence des taux variables de cholestérol, de vitamine B12, d’acides aminés et d’acide gras au sein des 3 groupes, il est donc nécessaire de faire de nouveaux travaux en prenant en compte ces facteurs afin de confirmer les résultats de cette étude.

Source :

https://www.bmj.com/content/366/bmj.l4897