Ce lundi 21 octobre avait lieu la journée mondiale de lutte contre la douleur. Cette journée a été instaurée par l’International Association for the Study of Pain (IASP). A l’occasion de cette journée, 49 associations dont France Assos Santé lancent dans un communiqué un message d’alerte pour la reconnaissance et la meilleure prise en charge de la douleur. Ces associations dénoncent les insuffisances notoires dans la prise en charge de la douleur, et leurs conséquences dramatiques pour les personnes concernées.
Quelques chiffres :
Plus de 12 millions de Français souffrent de douleurs chroniques et malheureusement 70% d’entre eux ne bénéficient pas d’un traitement adapté. Moins de 3% d’entre eux sont pris en charge dans des centres spécialisés dans la douleur, faute de moyens. Ces cas se retrouvent à l’échelle mondiale, selon l’IASP et la Fédération européenne des sections locales de l’IASP (EFIC), 1 personne sur 5 dans le monde souffrent de douleurs chroniques modérées à fortes et la douleur rend 1 personne sur 3 difficilement capable d’être indépendante dans la vie du quotidien.
Quelles sont les demandes de ces associations ?
Les associations demandent que la douleur soit reconnue par les pouvoirs publics comme une maladie à part entière. Elles souhaitent que des actions soient mise en place pour prévenir la douleur, informer les patients et former le personnel soignant. Elles voudraient ainsi que la médecine de la douleur soit reconnue comme une vraie spécialité médicale, et qu’il y ait de l’investissement dans la recherche et les études.
Quels sont les impacts de la douleur ?
Pour les associations, la douleur a un double impact sur les soignés et sur les soignants. Pour les soignés, leur qualité de vie et la préservation de leurs chances thérapeutiques sont lésées. Pour les soignants, ils ressentent une sensation d’échec, de démotivation et d’épuisement.
Soignés ou soignants, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin ou pharmacien afin de vous aider à trouver des solutions adéquates.
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